Alfred de Vigny vient lire, le 20 avril 1829 l’une de ses nouvelles œuvres, La Frégate la Sérieuse. « Je l’en avais prié vivement, indiscrètement. J’en eus bien de la mortification. La lecture à laquelle j’avais convié toute la fleur aristocratique… ne fut point du tout goûtée… »
Qu’elle était belle, ma frégate,
Lorsqu’elle voguait dans le vent.
Ces premiers vers en effet, laissent douloureusement présager de la suite. Un silence consterné accueille la fin du poème :
- Ma frégate a fait naufrage dans votre salon, dit, en se retirant Alfred de Vigny.
- Ce monsieur est-il un amateur ? demande à ses hôtes l’Ambassadeur d’Autriche