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Citation de Ahoi242


À suivre

Trois jours déjà qu'il se savait poursuivi.
Ce n'était pas l'armée : hier, il avait aperçu un cavalier, seul, à environ deux heures de marche, dans l'immense plaine qui ondulait sous le vent.
Sistac avait multiplié les embûches et les empreintes trompeuses, mais des pièges avaient été éventés. Le cavalier devait être un redoutable pisteur pour ne pas avoir pedu sa trace depuis la veille.
Le soir, du haut du piton qui dominait l'étendue des prairies herbues, il constata que son suiveur était toujours là.
Et toujours à deux heures.
Cette persévérance commença de l'inquiéter.
Réglant sa longue-vue, il tenta de détailler le cavalier, mais celui-ci était trop loin.
De plus, il avançait en tenant son cheval dans les ombres.
Sistac était un fuyard.
Sur ses traces il y avait un chasseur.
Et qui venait pour lui.
Il fallait réfléchir.
Le mieux était encore d'entraîner l'homme vers un secteur qu'il connaissait comme sa poche. Il pourrait alors le perdre, ou le piéger.
Il examina rapidement le ciel pour prendre les vents et juger du temps qu'il allait faire.
Alors, quittant le Sonora, il fila droit vers la Gila.
On ne réfléchit jamais aussi bien qu'en fuyat au galop (p.11-12)
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