Je n'ai jamais vu pire papier peint de ma vie. Un motif flamboyant, tentaculaire, coupable de toutes les formes possibles de péché artistique. Il est assez fade pour égarer l'œil qui cherche à le suivre, assez marqué pour constamment irriter et susciter l'étude, et quand on suit les courbes médiocres, incertaines sur une courte distance, elles se suicident soudainement, s'engouffrent dans des angles révoltants, s'autodétruisent en des contradictions inouïes.
La couleur est repoussante, presque révoltante, un jaune asphyxié et sale, étrangement décoloré par la lente course du soleil.