On a vu comment les politiciens de ces deux derniers siècles, de l’Allemagne des années 30, jusqu’aux chefs du Congrès, au tournant du siècle dernier, utilisaient la peur pour arriver à leur fin — l’angoisse du crime organisé, le spectre de la pauvreté, la peur des gens différents… Puisque s’appuyer sur ces trucs marchait bien, n’allait-il pas être plus profitable encore de puiser dans des siècles de frayeurs et de superstitions, d’exploiter les pulsions tribales de l’humanité et ses terreurs les plus primitives ?