Je veux te voir en grand uniforme. Je veux voir posé sur ta tête le tricorne splendide. Je veux voir battre la tangente à ton flanc. Et je te demande aussi de grossir un peu. Tu es trop fluet, j’en ai honte. Le collectionneur a mes épaules, mais toi, il faudra compenser cette étroitesse de torse qui ne peut venir que de ta mère. L’institution te fortifiera, elle connaît les techniques qui forgent un homme.