La sueur des cargos
Certains vivent sans cesse à s’en briser les rêves ;
Pour d’autres c’est trop tard, ils ne sauront jamais
L’ivresse des départs.
Ils ne ressentiront jamais sur leurs peaux sèches
L’eau fraiche des embruns, la sueur des cargos,
La moiteur des grands ports.
Comment peut-on survivre aux soleils qui se couchent,
Sans aller voir jamais, vers l’occident lointain,
La raison de leur fuite ?