La course est calme jusqu’à ce col au nom trop doux pour être honnête. Car le Ventoux est trompeur dans son relief et son climat jusque dans le sens de son nom, tiré non pas du mot « vent », mais du terme provençal venturi, « qui se voit de loin ». Il est même son surnom, « le mont Chauve », qui amuse et angoisse pour désigner tout à la fois cette toupie renversée et cette verrue dans le paysage provençal. (pages 263-264)