Chaque jour il tentait quelques liens avec l’extérieur, admirer le ciel, sentir le vent, apercevoir un taillis, un arbrisseau. Mais il ne voyait rien, des murs et encore des murs, avec parfois un judas. Il voulait respirer l’air pur. Marcher dehors devint un songe, un rêve. On lui dit bientôt, on lui dit plus tard, pendant ce temps la nature crépitait de l’autre côté. Dans la pénombre de ses yeux malades et de l’asile psychiatrique la vie rétrécissait.