— C’est fort simple, Watson. Et quand j’aurai éclairé votre lanterne, vous direz comme d’habitude que c’est l’évidence même. Voilà une femme de cinquante ans encore assez attrayante. Elle a donc les moyens de s’offrir des onguents, un coiffeur et des vêtements qui la mettent en valeur. Vous aurez peut-être remarqué qu’elle s’exprime dans un français impeccable, sans accent local. C’est le signe d’une appartenance à la bourgeoisie, du moins en Alsace. Cela signifie donc qu’elle a reçu une excellente éducation dans une pension privée, comme il doit y en avoir à Strasbourg.
— Elle ne dépend donc pas de son mari, conclus-je, un peu déconfit par la simplicité du raisonnement.
— Exactement. Et là, notre petit problème devient tout à fait passionnant !