Christine Sourgins

Essai intéressant sur l'art contemporain et la relation que les individus ont avec ce art. Sans détour l'autrice nous explique les us et coutûmes de ce mouvement qu'elle ne cautionne pas. Soutenu par les pouvoirs publics et certains cercles restreints, on découvre ce qu'il y a derrière et cela nous interroge sur la perception que l'on a des choses.

L'art est-il ce qui est beau, ce qui amène des émotions ou ce qui est soutenu (financièrement) pour qu'on l'apprécie à sa juste valeur ? Une lecture riche en enseignements et qui pousse à nous questionner sur la valeur de l'art en général.

Virulent sur le fond, ironique sur la forme, le livre est un cri visant à dénoncer une incontestable imposture culturelle.
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Un pamphlet virulent contre l'imposture de l'Art Contemporain officiel, financé par nos impôts et confisqué par une clique de fonctionnaires, artistes, galeries, "experts", critiques et autres vautrés dans les conflits d'intérêt.

Une analyse décapante qui perd cependant de sa force lorsque l'auteur - apparemment une catholique conservatrice obsédée par "le mal", comtemptrice du "capitalisme" ce bouc émissaire guarant de notre qualité de vie mais qui a le dos large, et nostalgique de l'âge d'or de l'Eglise dominante - accuse l'Art Contemporain de tous les maux du monde contemporain, de la perte du sacré aux abus de la finance.

Il n'en reste pas moins que son analyse étayée sur des faits et des données chiffrées soulagera tous ceux qui depuis longtemps ont flairé l'imposture de ce pseudo "art" qui n'en a que le nom.

http://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/christine-sourgins-dans-l-art-contemporain-ce-n-est-plus-l-objet-expose-qui-compte-mais-le-projet-qui-est-derriere