Je me rappelais, ne serait-ce que vaguement, les îles où nous avions été déportées, mais aussi les fêtes de l'Occupation où Fani et Markella dansaient aux bras de Savvas et de Stratos, dans les effluves de tabac cher et de parfums raffinés. J'avais vu ensuite notre maison sauter, avant de me retrouver dans une école à Peristeri, assaillie par les x-istes et défendue par les nôtres, qui avaient grimpé sur le toit. A court de munitions, nous nous étions enfuis en pleine nuit en ambulance.