Qui saura jamais décrire la douleur du déracinement, l'amertume de l'adieu au coin de la naissance? Qui trouvera les mots pour expliquer aux morts le pourquoi des herbes qui couvriront leur nom, la boue qui va noyer les marbres? Qui dira le mal de partir vers cet ailleurs dont on déteste déjà l'odeur et la couleur?