Claire Olirencia Deville

Après une première partie créative et originale sur le monde de la danse et de la nuit (avec une montée en puissance à la fin) survient une deuxième partie que j'ai adoré. L'ellipse permet une réflexion forte sur le temps et s'aide d'une écriture quasi flux de conscience et en même temps hyper précise sur le temps qui est passé, l'énergie les urgences le futur.

"Claire Olirencia Deville délivre dans Puisque c’est la fin du monde un ensemble de textes pulsés par l’aspiration à un autre monde, le constat désespéré d’un « trop tard », la dénonciation virulente des mécanismes d’aliénation, des lois de l’oppression et du profit qui mènent l’humanité droit dans le gouffre. Le recueil s’ouvre sur le texte « Demain », lequel ausculte une double agonie, celle d’un vieux monde « sexiste homophobe et raciste », d’un patriarcat vermoulu et celle du monde animal, végétal, minéral, océanique. « Demain » trône en ouverture parce que, nous dit l’autrice, il n’est pas certain que demain éclose. La révolte, l’insurrection côtoient l’asphyxie ; les impasses du contemporain sautent à la gorge des lecteurs. Les phrases courtes, percussives de Claire Deville dansent sur les failles, sur le refus d’enterrer les rêves d’émancipation."

Véronique Bergen, Le Carnet des instants
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"Un roman inoubliable, et des personnages qui vous hantent longtemps. On a un vrai spleen de lecture quand on quitte le livre... On espère qu'il y aura une suite et qu'on retrouvera Nina, José et tous les autres !" (un lecteur qui a lu l'ouvrage sur épreuves)



"Un livre magnifique !" (une lectrice qui a lu l'ouvrage sur épreuves)




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