Extrait 4
...dans l'absence. Dressé. Entre ses marges
sans arbres, sans nuages, l'aire sans ratures,
le cadran solaire (serais-je un texte
ou un calendrier de pierre ?). Né
de l'ombre des heures. D'un doigt pointé
un va-et-vient d'œil toute mémoire soleil en face
et flots vers le soir trempés de flamme,
à mes frontons, escaliers marbres
du Lorrain les pieds dans la mer mes langues
mes algues mortes, ici, viendront se dissoudre
ici, lécher mes dernières marches...