C’est devenu une manie d’acheter avidement des ouvrages. Comme si cette compagnie livresque le rendait plus savant, plus puissant dans la société. Comme si l’on puisait de la force dans ces productions d’inconnus, comme si l’on en tirait un bénéfice intellectuel, comme si ces feuillets encollés étaient des sortes d’armes. Il reconnaît bien volontiers qu’il lui faudra à un moment ou à un autre couper court à cet engouement démesuré.