Claudie Bourrigan

Ma cellule n’était pas
grande. Je la partageais avec
Alfred. Elle se composait de deux
lits, une table et deux chaises et à
un mètre cinquante se trouvait un
lavabo et un toilette. Le lavabo
servait aussi bien pour la toilette
intime que pour laver nos gobelets.
Nous avions le droit à une douche
tous les trois jours plus une les
jours où nous allions au parloir. Le
toilette était caché par un rideau.
La déchéance complète. Les
odeurs nous parvenaient
quelquefois quand nous étions à
manger. Une véritable horreur. Au départ, je m’en excusais auprès de
mon colocataire. Ensuite, je ne me
retenais plus du tout.