Corinne Chaussonnet-Pons

p.49 : "Bien que cela semble insensé, il nous faut accueillir la violence et permettre de se rendre agressable.
Pour y arriver, il ne faut pas prendre pour soi des messages ou des comportements qui ne nous sont pas adressés.
Le jeune "violent" doit pouvoir rencontrer un cadre à l'intérieur de nous, une limite, un être légitime.
Un dispositif structuré tire vers la légitimité des faits, vers une loi."

p.51 : "Première difficulté des jeunes autistes : trouver des lieux où ils ne sont pas détruits. Ils ont toujours besoin de vérifier le monde, il faut leur offrir un mon prévisible. Si le monde est invasif, il faut les aider à fabriquer une protection au monde."

p. 136 : "... j'ai remarqué que si nous ne mettions pas en place des lieux ou des moments de rupture, le jeune ne pouvait jamais "se ressourcer" et il était dans de véritables souffrances qui conduisaient à la "crise", à la violence, au repli permanent."
"Les "autres" sont causes d'imprévus et incompréhensibles, ils sont très difficiles à fréquenter pour quelqu'un qui a besoin d'immuabilité.
Nous gardons toujours en tête que dans une collectivité, même les neurotypiques ont besoin de moments à "eux"."