En général, Cuba me paraît comme mort. Mais de temps à autre, une bouffée de nostalgie m'atteint et c'est tout juste si je ne détourne pas un avion sur La Havane ou quelque chose de ce genre. J'en veux à mort aux politiciens et aux généraux qui nous imposent des évènements qui déterminent nos vies, qui dictent les souvenirs que nous aurons quand nous serons vieux. Tous les jours un peu plus, Cuba se fane en moi, ma grand-mère se fane en moi. Et il n'y a pas que mon imagination là où devrait être notre histoire.