Quand son dessin était bon selon les normes classiques, il semblait à Cézanne complètement mauvais. C'était un cliché. Il se jetait donc dessus, en extirpant la forme et le contenu, puis quand il était devenu mauvais à force d'être maltraité, épuisé, il le laissait tel quel, tristement, car ce n'était toujours pas ce qu'il voulait. C'est là qu'apparaît le traitement comique des tableaux de Cézanne. Sa fureur contre le cliché le faisait parfois le changer en parodie tels que "Le Pacha et La Femme"... Il voulait exprimer quelque chose, mais, avant de le faire, avait à lutter contre le cliché à tête d'hydre dont il ne pouvait jamais couper la dernière tête.