L’ombre a un temps de retard. Le gamin la distance, il creuse l’écart. Mais l’ombre revient sur lui. L’enfant s’affole. Il court de plus en plus vite. Il galope, multipliant les regards hâtifs par-dessus son épaule, très inquiet quant à ce qui le poursuit.
De la forêt où il se terre, même en protégeant ses yeux du soleil, l’homme ne distingue pas très clairement. L’ombre revêt alors une apparence humaine.