C’est parfois céder à une sorte d’indulgence que de penser de soi le pire. On dit : maintenant que je suis au fond du trou, je ne tomberai pas plus bas, et on éprouve une espèce de plaisir à se vautrer dans les ténèbres. Oui mais voilà, ce n’est pas vrai : on peut toujours tomber plus bas. Le mal en nous est infini, comme le bien. C’est une question de choix. On s’efforce de s’élever ou l’on s’efforce de tomber. L’important est de découvrir dans quelle direction l’on va.