Je me bats contre la blanquette de veau, contre le bœuf aux carottes, contre le steak saignant, contre les saucisses de Strasbourg et de Francfort. Je ne sors pas souvent vainqueur de ces combats.
- Fafou, tu ne sors pas de table tant que tu n’as pas fini !
A présent, je suis ravi. J’adore le riz, ça tombe bien ! J’ai plein d’amis : le riz complet, le boulgour, le miso, le gomasio, le tamari, le Kouzou, le thé mu, le thé de trois ans, les izikis, les umebozis… C’est vrai, ce changement d’alimentation me soulage. Je commençais à renâcler contre la nourriture. C’est elle qui me mangeait. Je ne trouve pas la paix intérieure, mais je fais la paix avec mon assiette.