Je reprends tout doucement les échecs après une coupure totale d'une quinzaine d'années et je feuillette à nouveau mes "vieux" bouquins sur ce thème.
Si j'aime "L'Art du combat aux échecs", c'est qu'il est un livre à part dans la littérature échiquéenne, par le contexte qu'il décrit bien sûr, mais aussi par son côté unique, car écrit par l'un des participants au tournoi, un grand maître qui sait de quoi il parle quand il analyse une partie et décrit le contexte psychologique de celle-ci.
Le tournoi des candidats de Zurich 1953 qui s'est déroulé du 28 août au 24 octobre 1953 devait départager quinze candidats et permettre au vainqueur de défier le champion du monde en titre, Mikhaïl Botvinnik.
A cette époque, disputer un tournoi des candidats était un honneur et la récompense d'années d'effort et de performances, avec au bout la possibilité de devenir champion du monde, le titre était remis en jeu tous les trois ans environ.
David Bronstein dans cet ouvrage, commente, souvent de façon très détaillée les 210 parties du tournoi réparties en 28 "rondes", chaque adversaire se rencontrant deux fois, une fois avec chaque couleur.
Il ne s'agit bien sûr pas d'un livre tout publics, mais pour un joueur d'échecs, même débutant, c'est une belle façon d'appréhender la compétition de haut niveau, et d'essayer grâce à l'auteur de progresser en étudiant des parties d'échecs disputées par les meilleurs joueurs de leur temps.
A noter la majorité de joueurs soviétiques dans ce tournoi, les échecs étaient à cette époque ni plus ni moins qu'un sport d'état en Union Soviétique.
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