De la honte, ah ça ! j’en ai en réserve, avec toutes les formes et toutes les nuances possibles… Par exemple, que d’ignobles frissons me parcoururent l’échine le soir de ton suicide ! Combien je redoutai, longtemps après encore, chaque nuit qui venait : ton cadavre me visitait, entrant dans ma chambre tout naturellement en traversant la porte. Il se glissait derrière mon lit et me touchait les cheveux. D’abord doucement, comme s’il essayait de me caresser. Puis il me les empoignait, bien décidé à m’arracher des draps pour m’emporter dans son enfer, tête la première.