Quand Ella me tend le croissant, mille odeurs venues de très loin se rebellent et envahissent la rue des Amandiers. La boulangerie de la rue se met à embaumer le quartier entier d’un parfum de galettes à l’anis. Celles que ma tante Zeina, réputée pour ces galettes succulentes, cuisait sur le poêle par les froides soirées d’hiver quand elle nous rendait visite.