Encore faut-il qu’on puisse entendre un Évangile qui ne soit pas de chrétienté ; non pas un autre Évangile bien sûr, il n’y en a qu’un, celui du Christ, mais l’Évangile comme parole indifférente au dire dogmatique comme à l’institution. (La tradition comme l’institution restent « bornés » dans une conception continuité et irréversible de l’histoire alors que l’inouï, littéralement, donne une forme nouvelle au passé.)
L’Évangile d’un autre christianisme, celui qui n’existe pas encore.
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