Dorina Georgescu

C’était une nuit sans lune et sans étoiles, mais la ville était éclairée par des torches bizarres dont les flammes flottaient au long des rues, avec des formes étranges, des couleurs et des dimensions différentes, aucune ne ressemblant aux autres.
J’étais habillée comme une ménagère du XIII-ème siècle, mais les pieds nus, les cheveux frisés et crépus qui m’arrivaient jusqu’aux chevilles, me piquant le dos, me fouettant les épaules et les bras, me forçant à marcher dans un rythme alerte, la tête en arrière, en essayant de les éloigner le plus possible de mon corps.
Je ne savais pas où je voulais arriver et quel but avait ce voyage dans la nuit avec cette foule bizarre indifférente au chaos qui régnait partout.