La longue solitude…
La longue solitude d’une existence vouée a aidé les plus démunis.
Une autobiographie de la militante catholique américaine Dorothy Day.
Elle nous raconte son existence et surtout sa profession de foi tardive envers l’église catholique.
Elle prône un retour aux vraies valeurs de l’église, c’est-à-dire au message de Jésus dans les évangiles. Tout donné aux plus pauvres, même quand on ne possède quasi rien. Elle fonde ainsi le mouvement des travailleurs catholique.
Le livre est long et assez répétitif dans la mesure où c’est toujours le même message qu’elle aime répéter à souhait. Ou alors c’est en tant qu’européen agnostique (avec un petit penchant nihiliste)que je ne perçois pas bien son message.
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Livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique ; j'en remercie les organisateurs.
Ce récit est une autobiographie, celle de Dorothy Day qui a vécu au siècle dernier aux Etats Unis. Elle aborde sa petite enfance en Californie, puis le départ de sa famille pour Chicago après un tremblement de terre. Son enfance parait plutôt heureuse malgré quelques moments difficiles. A l'adolescence elle est en recherche d'elle même, comme la majorité des adolescents. Elle semble avoir une affection pour le socialisme. A la fin de l'université, en 1916, sa famille déménage pour New-York. Comme son père, elle va travailler dans un journal et militera pour des causes très sociales et humanistes ce qui lui vaudra de passer par la case prison. La religion apparaît de temps en temps, à différents moments de sa vie. Elle flirte avec l'anarchisme, le communisme. Elle rencontrera un homme dont elle aura une fille qu'elle fera baptiser et élèvera seule. A partir de ce moment là, elle se tourne de plus en plus vers la religion se fera baptiser et deviendra une fervente catholique "de gauche". La rencontre avec Peter Maurin est déterminante. Ils fonderont le journal The Catholic Worker, militeront pour la création des syndicats, de meilleures conditions de travail, expérimenteront la vie en communauté, la charité... Ils vivent une foi très sociale dans la pauvreté, font preuve d'extrémisme dans leur révolution pacifiste.
Il est mentionné dans la 4ème de couverture que Dorothy Day livre le récit de sa vie avec pudeur. C'est peut-être cela qui m'a gêné. Je n'ai pas ressenti d'émotion. Le récit est factuel, sans affect. A trop de pudeur, elle met trop de distance entre le lecteur et l'histoire, une sorte de petite barrière à ne pas franchir, donc je suis restée à l'extérieur. Les différents personnages ne sont pas décrits en profondeur, manque de consistance, ne m'ont pas touché. Au niveau de la construction, il y a 3 parties avec chacune des chapitres titrés, on ne s'y perd pas et ça aère la lecture ce qui est agréable. Quelques psaumes parsèment ce récit.
Au final, je me suis ennuyée, je n'ai pris aucun plaisir à la lecture de ce livre et suis passée à côté.
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Ouvrage reçu dans le cadre d'une masse critique, merci à Babelio et aux éditions du Cerf. C'est le titre de l'ouvrage qui m'avait attirée.
Il s'agit de l'autobiographie de Dorothy Day. J'avoue que j'ignorais qui elle était. Elle raconte son enfance, son parcours de journaliste, ses convictions politiques et idéologiques et surtout son rapport à la religion.
J'avoue m'être un peu ennuyée dans cette lecture. Il vaut mieux préciser que c'est pour un public un peu averti car il est quand même beaucoup question de la foi. Je suis passée à côté de ce livre, je n'étais pas le public ciblé je pense.
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