C’est là, quant à l’heure, à la minute et à la seconde prévues l’obscurité se fit, que je m’allongeais sur le sol au milieu des longs épis gonflés et du murmure des insectes et je retins mon souffle, en proie à un sentiment dont je n’ai jamais pu me débarrasser complètement – mélange de noirceur, de fatalité et de fascination – un sentiment éprouvé, j’en suis sûr, depuis le début des temps par la plupart des jeunes gens qui ont un jour levé la tête, scruté les cieux et vu leur univers disparaître.