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Citation de Belem


Belem
16 février 2013
Il y eut un coup de sifflet et tout recommença. Pieds nus, les gabiers de hune se précipitèrent dans les enfléchures tandis que les novices, encore craintifs, les suivaient sous les cris et les coups de canne des officiers mariniers qui veillaient à ne pas voir traîner les choses.
(…) Il fallait maintenant grimper dans les enfléchures mouvantes, enjamber les gambes de revers, passer à l'extérieur, dans le vide, au-dessus du pont et de la mer démontée, s'accrocher des doigts et des orteils pour éviter de tomber. Puis, sans reprendre son souffle, le gabier grimpait plus haut, gagnait la hune de misaine tandis que d'autres progressaient déjà dans le mât de hune, s'agrippant comme des singes à tout ce qui dépassait pour accrocher la lourde toile durcie par le froid et la rouler. Un train de déferlantes arrivait alors et menaçait de jeter les hommes à bas de leur perchoir. Ils juraient terriblement en se déchirant les ongles sur la grosse toile de tempête, d'autant qu'il leur fallait se débarrasser, en plus, de leurs camarades moins téméraires qui tentaient désespérément de se cramponner à eux. Bolitho s'accrocha à un galhauban pour regarder ce qui se passait dans les autres mâts. (...) Toujours campé au vent, le capitaine observait les vergues. Était-il inquiet ? Se demanda Bolitho...
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