Je suis plus frappé, au moment où j’écris, du silence suprême qui règne sur la mer, malgré son agitation, que d’aucun autre phénomène. Les eaux ne jettent pas de voix vers les cieux. L’immense Océan flamboyant au-dessous de nous se tord et se tourmente sans pousser une plainte. Les houles montagneuses donnent l’idée d’innombrables démons, gigantesques et muets, qui se tordaient dans une impuissante agonie.