Edith Morelli

Petit Bourdon est avide de cueillir la vitesse du bout de ses ailes à la façon d'un Jonathan le Goéland. La clairière où vivent ses congénères ne lui suffit plus. Il a soif de liberté et de découvertes.



Un jour chuchote au bout de ses antennes une aventure. Elle lui conte une mer qui ondule en vagues de soleil.

Et le voilà envolé par-delà la frontière délimitée par les anciens, malgré les dangers annoncés par la sorcière la fougère.



Un conte initiatique qui nous parle de liberté.

Où puise-t-on le bonheur d'être libre ?

Quel goût a cette liberté ?

Comment la reconnaître ?

Se cache-t-elle au bout d'un long voyage, ou bien tout simplement le long du sentier semé d'embûches et de sourires, tout au fond de nous, dans le regard que nous portons sur le monde ?

Fait-elle partie de nos bagages ?



Un conte qui a le goût du soleil à travers le battement d'ailes d'un bourdon.

On se prend dans sa toile qui chuchote à travers la forêt.

On respire l'humus et la couleur de la rosée quand pointe l'aurore.



Un conte parsemé d'aquarelles de Valérie Hollande au détour des mots enchanteurs d'Édith Morelli.



Je remercie mon amie Cécile, qui me vient de ma lointaine période du lycée, pour ce petit conte frais et léger.

À lire pour petits et grands.

Une très belle plume fluide et douce. On est rapidement plongé dans l’histoire, près de Thomas et on souffre avec lui. On aimerait lui dire qu’il faut fausse route et que rien n’est figé. Le sujet est abordé intelligemment sans jugement ni lourdeur. Le vrai cœur du problème n’est pas là où on le pense. Petit à petit, la situation s’installe et nous bouleverse. Dans la vie, il suffit parfois d’un petit rien pour changer les choses… Entre mal être et addiction, le chemin de la résilience est parfois inattendu mais si on ose l’emprunter, tout peut changer ! Une belle leçon de courage et de prise de conscience ! Il faut apprendre à s’aimer si on veut être apprécié des autres car on ne peut pas vivre seul !

J’ai beaucoup aimé le passage de l’orage, presque poétique, les personnages en demi-teinte qui cachent des douleurs et la fin, bien sûr, pleine de bienveillance et d’espoir ! Une allégorie de la caverne revisitée à l’échelle humaine et à notre société !




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