Il appartenait, comme Olivia, à une génération qui avait la sensation d’être née sur une planète irrévocablement endommagée par l’avidité et l’ignorance des hommes. La génération précédente avait certes été préoccupée par la menace de l’annihilation nucléaire, mais pour Francis, qui n’avait que cinq ans à la chute du mur de Berlin, il n’y avait clairement pas besoin d’une guerre pour dévaster la biosphère ; il suffisait tout simplement de continuer comme ça…