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Citation de AuroraeLibri


Par-delà le recours à Beethoven pour penser et nommer la tension entre le bien et le mal, un véritable culte lui est rendu par certains écrivains, et en premier lieu par Romain Rolland, prix Nobel de littérature en 1915, qui admirait la statue de Klinger. Cet écrivain a directement participé à l’apothéose du génie en lui consacrant un ouvrage monumental de sept volumes : Beethoven. Les grandes époques créatrices. Dès l’introduction, datée de l’année du centenaire de la naissance de Beethoven, 1927, Romain Rolland installe son héros parmi les dieux : « Après une vie de combats, Beethoven, mis au tombeau, a continué de combattre, pendant un demi-siècle, dans le ciel de l’esprit, où se livre, éternelle, au-dessus de nos têtes, la mêlée de nos dieux. Vainqueur par ses lieutenants, dont Wagner fut le Poliorcète, il a, pendant un second demi-siècle, rempli la terre de sa victoire. Aujourd’hui, la victoire et le règne de Saturne s’achèvent. Mais on ne voit poindre aucun Jupiter. »
Paraissent ensuite successivement, entre 1928 et 1945 : De l’Héroïque à l’Appassionata (1928), Goethe et Beethoven (1930), Le Chant de la Résurrection (la Messe solennelle et les dernières Sonates) et Les aimées de Beethoven 1937), La Cathédrale interrompue/I La Neuvième/II Les derniers Quatuors (1943)/III Finita Comoedia (1945). La démarche de Romain Rolland consiste à associer la vie et l’œuvre en s’inspirant de Schindler, ainsi que des critiques formulées par Thayer.

L'actualité de Beethoven : du culte à la demythification
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