la croisade, semée de morts et de tombeaux, est avant tout marche pieuse vers Jérusalem, la ville où le Christ est entré en triomphe, où il est mort et ressuscité, où il est enterré, ainsi que le rappelle Robert le Moine. [...] le Rédempteur du genre humain l’a illustré par sa venue, honoré de sa résidence, consacré par sa Passion, racheté par sa mort, signalé par sa sépulture. » Cette armée de pèlerins en marche doit donc être une armée pieuse.