Au début, je me suis demandé en quoi une fille comme moi pouvait l’intéresser. Ma personnalité frôlait ces extrêmes et je m’interrogeais sur le temps qu’il lui faudrait pour s’en lasser. J’étais petite, très distante, on ne peut plus taciturne, absente mentalement, sûrement trop modeste et d’un sérieux à en effrayer plus d’un. Dans ma vie, il n’y avait pas de place pour le bonheur, les rires, la légèreté, l’humour.