Parmi les époux sans enfants, les uns s'adressent aux pierres ou aux sources, les autres plantes et aux animaux et s'efforcent, par leur contact ou par la sorte de communication d'obtenir la fécondité dont ils les croient
les distributeurs. A un stade plus avancé de l'évolution religieuse, parmi les affligés, les uns invoquent les astres, d'autres les ancêtres qu'ils imaginent domiciliés dans les anciens objets de leur adoration. Enfin, grâce au progrès religieux, on imagine des dieux semblables, mais supérieurs à l'homme. Ce sont eux alors que l'on prie de descendre dans la couche des femmes stériles et de remplir auprès d'elles le rôle éminemment saint de procréateur.