Mais
la mer
elle ne se repose pas, ne dort pas, n'est par morte.
Elle grandit dans la nuit
son ventre qu'ont courbé
les étoiles
mouillées , comme le blé à l'aube
elle grandit, elle palpite
et pleure
comme un enfant
perdu
et qui avec un seul coup
de l'aurore
comme un tambour, s'éveille
gigantesque
et elle bouge.
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