Perdre tout cela a été terrible. Mais j’ai perdu autre chose, une chose dont j’avais un besoin vital, autant que d’air, de nourriture ou d’eau.
— De quoi parlez-vous ?
— Du rush. De l’adrénaline. Ce frisson que vous ressentez quand vous effleurez la mort, comme si la vie ne tenait qu’à un fil. Je n’étais pas fasciné par la mort, mais j’aimais la narguer. Quand je sautais d’un avion, ou que je skiais sur des pistes diamant noir…