Libre empreinte
Sac et ressac grande fugue de l’âme noire
Tandis qu’aux portes poussent des racines
Et des branches aériennes – bientôt des feuilles !
Les vents itinérants qui sculptent les surfaces
Musiciens maîtres des hauteurs
Balaient larmes et plaies
Dissolvent les visages
Ils accouplent la mélancolie à la joie
Par la grâce de mélodies paysagées
Ô rubans déroulés nuages dévêtus
L’amour renaît dans l’arrondi de l’univers
L’autan épervier hirondelle chemin d’eau
Chambre d’échos murmures à la bouche étreinte
Guérit de la peur du temps incroyablement