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Citation de LydiaB


Si nous nous étions tous révoltés, peut-être aurions-nous pu rester. Moi je résisterais. Et puis autant mourir tout de suite que de périr à petit feu.
" Un jour, les bruits de la forêt ont changé. Un silence s'est installé. J'étais en train de cueillir des baies sauvages. J'ai noté tout de suite le changement. Je me suis dirigée vers la maison le plus vite et le plus silencieusement possible. Il y avait une présence. Mais j'avais beau humer l'air, je ne trouvais aucune odeur suspecte. Rien que les arbres et les animaux. Je suis rentrée dans la maison. J'ai verrouillé la porte et, ma hache à la main, j'ai attendu, passant sans arrêt d'une fenêtre à l'autre. J'ai aperçu une ombre, très haute et comme vêtue d'une longue cape sur laquelle se reflétait la couleur des bois. Je n'ai réalisé qu'après qu'il s'agissait d'un homme à cheval. Une petite monture noire et robuste à moitié cachée par le long manteau du cavalier. Je n'arrivais pas à voir son visage. Il était emmitouflé dans une sorte d'épais cache-col, le revers en fourrure de son manteau lui remontant au-dessus des oreilles. Il est descendu de cheval. Il était immense et large. Je ne bougeais plus. Il s'est approché de la porte et a frappé. Je n'ai rien dit. Mon père m'avait dit d'éviter les hommes. J'étais prête, en embuscade derrière la porte. Sans effort apparent, il l'a ouverte. Mon système n'était pas très efficace... Il a ouvert et est resté en retrait. Il m'a dit, "pose cette hache, petite, je ne suis pas là pour te faire mal". Il parlait français. comment savait-il que j'avais une hache, que j'étais une femme ? J'étais interloquée et encore plus méfiante."
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