Il regarde l’arbre. Cet arbre horrible avec une forme mystérieuse qui ressemble à une horreur immense. Soudain, un hurlement et un grognement se font entendre. Ils sont là, pense Urbed. L’arbre lui tend ses branches comme pour l’attraper. Un liquide rouge coule du tronc, comme si l’arbre pleurait du sang. Un hurlement déchirant résonne à nouveau. Puis le tronc s’ouvre en deux dans un craquement perçant libérant un geyser de sang suivi d’une odeur de fleurs. Il comprend alors qu’il doit partir. Devant lui apparait une silhouette décharnée. Une forme ressemblant à un homme suintant à la tête difforme, les yeux crevés, un trou à la place du nez et des dents acérées. De cette forme émane une couleur grise sentant la pourriture. Urbed surnomme instinctivement cette vision « un déchu ».