AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Pq1952


Eny Urbed
Il lâche le couteau, puis remarque que la maison est tombée en décrépitude. Il quitte la demeure en courant. La nuit est noire. Il court dans les rues du village où un petit nombre de paysans sont réunis autour d'un bûcher, admirant le spectacle d'un corps qui brûle.

- S'il vous plaît...j'ai atrocement mal à la tête et...

Les paysans se retournent. Leurs yeux pleurent du sang et ils récitent des mots incompréhensibles aux oreilles d'Eny. Ils se s’emparent de pelles ou de fourches, Eny fait quelques pas en arrière et s'élance de nouveau mais cette fois au travers des terres, avec une bande d'enragés aux trousses. Découvrant une veille grange, il y trouve refuge quelques instants. Brièvement, il perçoit un bruit de déglutition. Avançant prudemment, il distingue l'horreur, un homme à genou dévorant le cou d'un cheval mort. Ne parvenant pas à croire ce qu'il voit, il distingue également un grognement. Il sort en vitesse et court vite à l'église. Il ouvre la porte et se barricade du mieux qu'il peut.

- Asile pour un asile, chuchote une voix.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}