Lorsqu'on jette un coup d'œil d'ensemble sur le mouvement de l'art contemporain, on est frappé tout d'abord de l'anarchie qui règne dans les doctrines. On distingue, il est vrai, des groupes nombreux, — trop nombreux peut-être; — mais dans ces groupes les rangs sont clair-semés et rares. Il n'y a plus de ces grandes rivalités d'école à école, qui, par la franchise, et quelquefois la violence de leur lutte, forçaient l'opinion à prendre parti, et par cela même servaient de guide au goût public, lui donnaient une sorte de sécurité.