Citation de Olaf
C'était un vieux montagnard et il utilisa une astuce connue des Indiens depuis longtemps et grâce auxquels il l'avait apprise. Il "utilisa sa voix comme un remède."
"Regarde par ici, Ours", commença t-il, d'une voix forte, "je te ferai rien. J'ai rien contre toi, pas de rancune, t'as pas le droit de m'en vouloir."
"Gro-o-o-oh", fit Gringo, avec un timbre profond et grave.
"Pour le moment, je cherche pas la bagarre, j'ai de la ferraille à portée de main. Je veux juste que tu t'écartes et me laisses passer ce sentier tout près pour vaquer à mes affaires."
"Grow-woo-oo-ouah", grogna Gringo.
"Je suis un bon bougre, partenaire. Tu me laisses peinard et je te laisse peinard; je veux juste passer. Cinq minutes me suffisent."
"Grow-grow-wow-oo-umph", fut la réponse.
"Tu vois, y' a pas moyen de passer ailleurs et y'a qu'un chemin, et tu t'y es installé. Je peux pas revenir en arrière, je dois le prendre. Penses-y, c'est une aubaine - pas touche et pas de bagarre ?"
Il est certain que Gringo ne voyait là qu'un humain qui faisait de curieux sons, monotones et sans une once de menace, raison pour laquelle l'Ours cligna des yeux en concluant par un "Gr-u-ph", puis il se leva et partit à grands pas en direction de la rive en contrebas. Le cow-boy obligea son cheval réticent à aller de l'avant et à dépasser l'endroit.
"C'est bin-bon", gloussa-t-il, j'aurais jamais cru qu'il abandonnerait. C'est pas un Ours comme les autres."
Si Gringo avait pu de son côté formuler ses pensées, il aurait dit "C'est sûrement une nouvelle espèce d'homme."
"Regarde par ici, Ours", commença t-il, d'une voix forte, "je te ferai rien. J'ai rien contre toi, pas de rancune, t'as pas le droit de m'en vouloir."
"Gro-o-o-oh", fit Gringo, avec un timbre profond et grave.
"Pour le moment, je cherche pas la bagarre, j'ai de la ferraille à portée de main. Je veux juste que tu t'écartes et me laisses passer ce sentier tout près pour vaquer à mes affaires."
"Grow-woo-oo-ouah", grogna Gringo.
"Je suis un bon bougre, partenaire. Tu me laisses peinard et je te laisse peinard; je veux juste passer. Cinq minutes me suffisent."
"Grow-grow-wow-oo-umph", fut la réponse.
"Tu vois, y' a pas moyen de passer ailleurs et y'a qu'un chemin, et tu t'y es installé. Je peux pas revenir en arrière, je dois le prendre. Penses-y, c'est une aubaine - pas touche et pas de bagarre ?"
Il est certain que Gringo ne voyait là qu'un humain qui faisait de curieux sons, monotones et sans une once de menace, raison pour laquelle l'Ours cligna des yeux en concluant par un "Gr-u-ph", puis il se leva et partit à grands pas en direction de la rive en contrebas. Le cow-boy obligea son cheval réticent à aller de l'avant et à dépasser l'endroit.
"C'est bin-bon", gloussa-t-il, j'aurais jamais cru qu'il abandonnerait. C'est pas un Ours comme les autres."
Si Gringo avait pu de son côté formuler ses pensées, il aurait dit "C'est sûrement une nouvelle espèce d'homme."
