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Citation de SZRAMOWO


Antonio ne fut pas peu étonné lorsque, le jour suivant, Salvator lui décrivit dans ses moindres détails l’intérieur de Capuzzi.
— La pauvre Marianna, dit Salvator, est indignement tourmentée par ce vieil insensé. Il soupire et roucoule tout le jour ; et ce qu’il y a de pis, il chante pour toucher son cœur, et il chante des airs qu’il a composés lui-même. Outre cela, il est jaloux à en mourir, et il éloigne de cette pauvre fille tous les serviteurs qui, dit-il, pourraient se prêter à une intrigue. Chaque soir et chaque matin un petit monstre qui fait l’office de femme de chambre, se présente devant la pauvre Marianna. Ce spectre n’est autre que le petit Poucet, le Pitichinaccio, que Capuzzi force à s’habiller en femme. Quand Capuzzi s’absente, il ferme soigneusement toutes les portes, et un coquin qui a fait autrefois le métier de bravo, et qui est sbire aujourd’hui, monte la garde devant la maison. Il semble donc impossible d’y pénétrer ; et cependant je te promets, Antonio, que la nuit prochaine tu verras ta Marianna, et en présence de Capuzzi lui-même.
— Que dites-vous ? s’écria Antonio hors de lui : la nuit prochaine ! Cela est impossible !
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