Témoignage fort sous forme de journal d’un fait historique peu connu. Sur le front russe en plein cœur de l’hiver - du 19 décembre 1942 au 17 janvier 1943 - des milliers d’hommes (le 35ème corps d’armée dont Eugenio Corti fait partie) ont péri dans d’atroces souffrances. Morts sous les obus, sous le coup des baïonnettes, morts de froid, morts de faim, fusillés…Dans l’attente perpétuelle - leur ultime espoir - d’une aide extérieure (les fameux panzers) qui n’arrivera jamais. Peu ont survécu à cet enfer. Ce livre rend hommage à ses frères d’armes : « que ces quelques mots, pauvres et insuffisants, soient un chant de mémoire » (p.121)
La forme du journal entraîne une certaine répétition, les événements - souvent similaires - se succèdent donc. Cette répétition des mêmes actions rend bien compte, d’une certaine façon, du calvaire de ces pauvres soldats. L’enfer n’en finit pas jusqu’à ce qu’ils tombent tous.
Lecture parfois difficile pour le lecteur.
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