extrait 2
Je n’aurais jamais cru
que l’on puisse à ce point
jouir d’une intimité
à perdre ses frontières
Le toucher si velours
l’aiguillon du désir si calme
la fontaine d’un plaisir
sans heure
ouvrent une étendue
de temps et d’espace
à l’amble facile de nos corps
car ici et maintenant
sont devenus un ailleurs