Pour Marie-Antoinette, qui ne s'intéressait à la politique que par le seul biais des personnes, la défense d'un prétendant aux plus hautes charges prenait l'allure d'un jeu dans lequel elle mettait tout son amour-propre à gagner. Peu lui importait les compétences réelles des candidats, du moment qu'elle faisait triompher le sien. Au reste, elle pouvait ensuite s'en désintéresser totalement.