Et il est allé dans sa patrie soviétique qui, ignoble et stupide, ne l'a pas compris !
Je jure de venger Alexandre Iaroslavski- pas seulement l'être aimé, mais le compagnon d'armes, le complice (...), et surtout le poète génial abattu par votre médiocrité ! Et pas seulement lui: je jure de venger les poètes fusillés (...)
Je jure de venger par le verbe et par le sang tous ceux qui "ne savent pas ce qu'ils font" Et je tiendrai le serment, à condition bien sûr que cette autobiographie ne soit pas vouée à devenir une "autonécrologie" ... (p. 60-61)